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Dynamique familiale dans un drame mêlant action et arts martiaux
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu plaisir à voir une série d'arts martiaux. J'ai grandi avec des films tels que Karate Kid, les Trois Ninjas. Mais également les films avec Bruce Lee ou encore Jean-Claude Van Damme. Une partie de moi reste toujours nostalgique des œuvres incluant des ninjas, parce qu'elle me rappelle les vacances chez mes grands-parents. Ma grand-mère m'attendait toujours avec la trilogie des Trois Ninjas sous le coude. Donc je pense honnêtement qu'une partie de cet avis ne sera pas totalement impartial.Nous faisons la découverte de la famille Tawara. Une famille de shinobis légendaire qui n'exerce plus depuis six. Rapidement, on comprend que certains membres de la famille ne sont pas vraiment d'accord dans le fait d'arrêter d'être des shinobis pour devenir une famille ordinaire. D'autant plus que le petit dernier de la famille (âgé d'à peine 8 ans) ne cesse de se questionner, notamment sur l'agencement de sa maison.
J'ai aimé cette série pour tout un tas de raison, mais la principale reste la thématique familiale qui s'est révélée bien plus importante qu'on pouvait le penser.
La plupart des films d'arts martiaux ont une vibre familiale présente, mais ici, la famille Tawara devient le cœur de House of Ninjas. Si en apparence chacun fait son bout de chemin, ils ont tous des blessures et des cicatrices qu'ils tentent de dissimuler. Mais personne n'est dupe. Encore moins lorsqu'il s'agit d'impliquer une nouvelle fois le père de famille, Tawara Souichi. C'est ainsi qu'on nous place en pleine lumière un deuil qui n'a jamais vraiment eu lieu.
D'ailleurs, le casting était exceptionnel. Je ne vais pas revenir sur chacun d'eux, mais Kaku Kento était incroyable, tout comme Eguchi Yosuke en père de famille. En réalité, la dynamique familiale est d'un tel niveau qui chaque performance en était renforcée.
Placer des shinobis dans un Japon moderne est une idée incroyable surtout lorsqu'ils agissent réellement dans la société. D'autant plus que la famille Tawara répond à de nombreuses règles (ne pas manger de viande, ne pas aimer sans permission...). On peut y voir un fonctionnement archaïque, mais Dave Boyle a sû l'intégrer de façon à rendre l'ensemble cohérent et fluide.
Bref, j'ai franchement adoré House of Ninjas. Il est évident que Netflix a gardé une trappe ouverte pour une seconde saison. Et on peut le comprendre après ces huit épisodes entraînant avec une photographie sublime et des personnages fascinants.
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